Thaïlande, « le pays du sourire. » Réputation surfaite, sans doute, et de loin. Certes, je n’ai que deux semaines à mon actif ici, et l’urbanisme peut bien avoir raison des plus grandes traditions. Je garde espoir donc, car je n’ai encore rien vu, sinon trop peu. D’ailleurs, les « tribus montagnardes du Nord » (le terme est à connotation péjorative, car il s’agit en fait de minorités ethniques…la discrimination est un phénomène planétaire, y compris à l’intérieur d’un pays comme la Thaïlande) apparaissent toutes souriantes (comme les Bambaras du Mali ou les Samburus du Kenya), ruralité, famille et pavot (j’exagère, car la production et la consommation restent minimes; il faut toutefois reconnaître que c’est au Nord que la fameuse plante est traditionnellement cultivée et localement employée comme médecine) aidant.
Sinon que dire (parce qu’il ne s’agit que d’un micro-condensé; le macro arrivera plus tard…). Ils ne soignent pas que leur apparence, mais les apparences aussi, surtout; c’est ainsi qu’on mentira à demi pour préserver à la fois la dignité de l’autre et sa propre liberté. Heureuse surprise : des oiseaux à ma fenêtre, des singes sur le chemin de la colline et…des chiens errants, partout, (attention pour ne pas trébucher); faut les entendre hurler tous en chœur une fois la nuit tombée (c’est Bernard qui s’amuserait).
Pas de recyclage officiel ici (quoiqu’au moins, on peut faire le plein, un bath le litre, dans les nombreuses distributrices d’eau potable qui bordent les rues). Tous les soirs, des duos à tricycles parcourent les artères et les ruelles, fouillent les poubelles pour y récupérer ce qui se recycle: papier, carton, plastique, etc. (on fait le pré-tri pour eux à la maison). Il leur faut en ramasser des masses pour tirer un maigre revenu de la vente des « récoltes » aux entreprises « vertes » et privées du coin.
Ils ont pavé le bord de mer, les rares plages étant garnies de plantations linéaires de palmiers, de parasols et de chaises longues – pour lesquelles il faut d’ailleurs payer; peu avant le crépuscule toutefois, tout le monde se barre, ce qui fait de la place pour un coucher de soleil paisible. Le campus de l’université est mieux toutefois, avec de la verdure, des lacs et canaux artificiels.
Côté coup d’État, déjà un mois, ça se dessine au jour le jour. Marrant de suivre l’actualité (pour votre info, voir le célèbre quotidien The Bangkok Post sur le net, vraiment très bien, du local à l’international). Le roi appuyait (encore aujourd’hui…pas trop le choix…) après coup les militaires (il n’appréciait guère le PM déchu, un riche des télécoms), tout comme quatre Thaïs sur cinq d’ailleurs. Ils ont l’habitude… La loi martiale est toujours en vigueur, mais ça ne se voit ni se sent pas vraiment. Aucun militaire en vue dans les rues. Tout juste un policier, sans doute égaré. Enfin.
Pour plus de détails en ce qui concerne le roi, moi, les inondations, la corruption, la transition, la campagne, les réfugiés, le Thaï, le boulot, et bien plus encore, la suite donc, au risque de vous ennuyer,plus tard.
Sinon que dire (parce qu’il ne s’agit que d’un micro-condensé; le macro arrivera plus tard…). Ils ne soignent pas que leur apparence, mais les apparences aussi, surtout; c’est ainsi qu’on mentira à demi pour préserver à la fois la dignité de l’autre et sa propre liberté. Heureuse surprise : des oiseaux à ma fenêtre, des singes sur le chemin de la colline et…des chiens errants, partout, (attention pour ne pas trébucher); faut les entendre hurler tous en chœur une fois la nuit tombée (c’est Bernard qui s’amuserait).
Pas de recyclage officiel ici (quoiqu’au moins, on peut faire le plein, un bath le litre, dans les nombreuses distributrices d’eau potable qui bordent les rues). Tous les soirs, des duos à tricycles parcourent les artères et les ruelles, fouillent les poubelles pour y récupérer ce qui se recycle: papier, carton, plastique, etc. (on fait le pré-tri pour eux à la maison). Il leur faut en ramasser des masses pour tirer un maigre revenu de la vente des « récoltes » aux entreprises « vertes » et privées du coin.
Ils ont pavé le bord de mer, les rares plages étant garnies de plantations linéaires de palmiers, de parasols et de chaises longues – pour lesquelles il faut d’ailleurs payer; peu avant le crépuscule toutefois, tout le monde se barre, ce qui fait de la place pour un coucher de soleil paisible. Le campus de l’université est mieux toutefois, avec de la verdure, des lacs et canaux artificiels.
Côté coup d’État, déjà un mois, ça se dessine au jour le jour. Marrant de suivre l’actualité (pour votre info, voir le célèbre quotidien The Bangkok Post sur le net, vraiment très bien, du local à l’international). Le roi appuyait (encore aujourd’hui…pas trop le choix…) après coup les militaires (il n’appréciait guère le PM déchu, un riche des télécoms), tout comme quatre Thaïs sur cinq d’ailleurs. Ils ont l’habitude… La loi martiale est toujours en vigueur, mais ça ne se voit ni se sent pas vraiment. Aucun militaire en vue dans les rues. Tout juste un policier, sans doute égaré. Enfin.
Pour plus de détails en ce qui concerne le roi, moi, les inondations, la corruption, la transition, la campagne, les réfugiés, le Thaï, le boulot, et bien plus encore, la suite donc, au risque de vous ennuyer,plus tard.