Côté bière, parce qu’il faut bien parfois se désaltérer à autre chose que de l’eau fraîche et de la barbotine – d’ailleurs délicieuse, avec glace et fruits frais mixés au blinder! –, on dégustera primo la marque locale Chang (éléphant) en format de quille pour 35 bath (le double au resto, servie sur glace). Côté légal, les autorités thaïes se révèlent pionnières en la matière, surtout pour un pays à l’économie dite émergeante (à l’exemple de sa politique sur le tabac, notamment : pub généralement interdite, images 10X plus horribles que sur nos paquets canadiens, etc.) : pas de vente d’alcool le matin ou l’après-midi, études sur la disponibilité actuelle des points de vente à proximité des universités, projets de loi visant à interdire toute publicité d’alcool ou encore à augmenter l’âge minimal de consommation à 20, voire 25 ans! Voilà. Les arguments économiques sont invoqués pour contrer ces politiques dites populistes (!?), mais on verra la suite, le gouvernement de transition en étant encore à ses premiers essais-et-erreurs.
Heureusement, les « évasions » maigres consolations, sont encore possibles. À commencer par le crépuscule, le plus beau moment de la journée. À l’arrivée, un mois plus tôt, d’intenses orages électriques éclairaient le ciel, comme les derniers élans de lointains feux d’artifices; la fin de la saison des pluies approchait en effet. Maintenant, on peut clairement distinguer le soleil qui plonge en vitesse sur l’horizon océan (pas étonnant que cette presse, avec la chaleur qu’il fait, à savoir 25 degrés Celcius minimum, sans compter l’humidité, presque assommante – et on n’est pas encore en avril…). Le quartier de lune, croissante si je ne m’abuse (j’ai fini par la repérer! Elle se cachait plutôt bien, et je la comprends…), prend aussitôt la relève. Le ciel s’enflamme, la plage se vide, les oiseaux sortent de leurs nids et entonnent tous ensemble un même chant joyeux.
Et puis il y a aussi l’université Burapha (le ‘H’ est muet by the way, ce qui fait Burapa, comme dans « (H)Arvey sur l’île de P(h)uket »), repaire paisible à deux pas de la maison. À l’ombre d’un palmier qui trempe mollement ses palmes dans l’eau saumâtre des canaux artificiels, on peut ici lire, écrire, méditer en paix. Il y a les oiseaux – et l’alarme lointaine d’une Mercedes qui cherche vainement de l’attention – et les fourmis rouges, chacun pour rappeler le bonheur et la douleur de cette vie sur terre. L’araignée aussi, qui tisse sa toile élastique devant mon écran.
Heureusement, les « évasions » maigres consolations, sont encore possibles. À commencer par le crépuscule, le plus beau moment de la journée. À l’arrivée, un mois plus tôt, d’intenses orages électriques éclairaient le ciel, comme les derniers élans de lointains feux d’artifices; la fin de la saison des pluies approchait en effet. Maintenant, on peut clairement distinguer le soleil qui plonge en vitesse sur l’horizon océan (pas étonnant que cette presse, avec la chaleur qu’il fait, à savoir 25 degrés Celcius minimum, sans compter l’humidité, presque assommante – et on n’est pas encore en avril…). Le quartier de lune, croissante si je ne m’abuse (j’ai fini par la repérer! Elle se cachait plutôt bien, et je la comprends…), prend aussitôt la relève. Le ciel s’enflamme, la plage se vide, les oiseaux sortent de leurs nids et entonnent tous ensemble un même chant joyeux.
Et puis il y a aussi l’université Burapha (le ‘H’ est muet by the way, ce qui fait Burapa, comme dans « (H)Arvey sur l’île de P(h)uket »), repaire paisible à deux pas de la maison. À l’ombre d’un palmier qui trempe mollement ses palmes dans l’eau saumâtre des canaux artificiels, on peut ici lire, écrire, méditer en paix. Il y a les oiseaux – et l’alarme lointaine d’une Mercedes qui cherche vainement de l’attention – et les fourmis rouges, chacun pour rappeler le bonheur et la douleur de cette vie sur terre. L’araignée aussi, qui tisse sa toile élastique devant mon écran.